Journée nationale de Bahreïn

Par la volonté d’un monarque artisan de la culture d’une nation :
-La revue LA CULTURE POPULAIRE entre dans sa neuvième année.
-Un arbitrage académique, reconnu par les grandes universités du monde.
-Chaque numéro de la revue, publié en formats papier et électronique, en plus des C.D.
-Le message du patrimoine désormais adressé au monde depuis le Bahreïn, en six langues, sur le site électronique.
-La version papier de la revue disponible dans les principaux points de vente des différents pays.
-Une augmentation et un renouvellement continus des abonnements personnels et officiels.
-Un million d’accès sur internet au site de la revue, depuis 190 pays, autour du monde.
-Publication des articles les plus longs sous forme de fascicules offerts au lecteur.
-Participation périodique aux foires internationales du livre, dans les différents pays du monde.

Dès le début des travaux préparatoires à l’édition de cette publication, les défis furent encore plus grands que l’ambition qui nous animait, mais le rêve n’avait pas de limite et les espérances se devaient d’être vastes comme l’horizon. Quant aux résultats ils sont et seront à la hauteur de l’effort et des intentions sincères, avec l’aide du Seigneur, Loué et Très élevé soit Son Nom.
Je me souviens qu’une grande personnalité officielle qui nous a apporté son soutien alors que nous étions sur le point de nous engager dans cette aventure, nous disait : « Il se peut que ce soit chose facile de publier un premier numéro, mais êtes-vous sûrs d’assurer la parution régulière de la revue ? » Ce n’était pas là, nous l’avons compris, une simple question, mais une mise en garde, le conseil d’un ami qui a défini de la sorte le pari avec nous-mêmes que représentait une telle entreprise, pari que nous avons, évidemment, intégré aux autres défis. Et voilà des années que nous sommes, à chaque numéro, d’une scrupuleuse fidélité à notre rendez-vous avec nos lecteurs.
Le présent numéro inaugure l’an neuf de LA CULTURE POPULAIRE, scellant huit années d’un effort, tout à la fois exaltant et exténuant, mais aussi d’un compagnonnage continu avec les experts des sciences du folklore et des sciences humaines qui sont partie prenante de cet effort, mais aussi  avec un lectorat qui a soutenu notre marche, se tenant résolument de l’autre côté de la rive et nous appelant de tout son enthousiasme à nous embarquer pour un nouveau numéro et à effectuer la traversée jusqu’à lui.
Le sort favorable que les spécialistes ont fait à nos invitations et les textes dont ils nous ont gratifiés ont été, à chaque fois, le magnifique témoignage de la quête par ces belles plumes d’espaces toujours plus vastes afin de donner forme à tout un cumul d’expériences qui n’aspirent à rien tant qu’à trouver le lieu idoine où développer leurs potentialités. Mais, à chaque fois,  la rigueur avec laquelle le conseil scientifique de la revue a procédé à l’arbitrage entre les matières proposées à la publication nous a, tous, placés dans une situation limite. Il était en effet impératif d’opter, en toute circonstance, pour le plus haut niveau de traitement académique, la perspective la plus avancée, la plus conforme aux exigences de la spécialité, pour l’originalité, aussi, de la démarche et la force de  l’argumentation, tout en veillant à maintenir cette publication à l’abri de toute complaisance et de toute subjectivité et à écarter tout ce qui pourrait en altérer ou affaiblir le contenu et, en même temps, tout ce qui ne serait que pure redondance. Le reproche de n’avoir pu publier toute la matière qui nous était parvenue était inévitable, même si diverses universités, à travers le monde, ont adopté l’arbitrage scientifique que la revue a suivi, de façon transparente et équilibrée. Il a fallu, de même, consentir – en toute amitié et considération – aux doléances de tous ceux dont les travaux ont été agréés mais programmés avec retard pour publication.
Nous avons pris la décision de faire paraître certains numéros de la revue sur C.D. afin d’en faciliter l’acheminement vers des pays très éloignés. Nous continuons à publier, dans la version papier en langue arabe, des synthèses en anglais et en français, et nous avons pris des dispositions pour que ces synthèses soient, à partir du présent numéro, publiées en russe, en espagnol et en chinois, afin de répondre aux demandes des visiteurs de notre site électronique : ainsi, l’éditorial et les synthèses paraîtront-ils désormais sur ce site en six langues, pour chaque numéro.
Nos chers lecteurs trouveront à la rubrique « Echos » de ce numéro le rapport de la Direction des techniques d’information sur les performances du site électronique de la revue, ils verront alors que les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Au cours des trois dernières années, la nécessité s’est imposée de participer  à différentes foires du livre, ce qui nous a amenés à nous inscrire aux grandes foires internationales qui se tiennent dans les pays arabes et dans d’autres pays du monde.
Il nous reste, à présent, à exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui nous ont si généreusement apporté leur aide et leur soutien. Hommage soit rendu à Sa Majesté le Roi bien-aimé Hamad bin Isa Al Khalifa, Souverain du Royaume du Bahreïn, et à son grand projet réformiste. Toute notre considération à Son Excellence le Dr Mohammed Jabeur Al Ansari et aux membres des deux Comités scientifique et consultatif ainsi qu’à tous les auteurs et à tous les lecteurs de la revue.
LA CULTURE POPULAIRE est avant tout la claire vision d’un monarque et la réalisation culturelle d’une nation.
Honneur au peuple du Bahreïn pour sa glorieuse Fête Nationale, à ce peuple qui triomphe de tous les défis et va, la tête haute, sûr de son destin, de succès en succès.

Ali Abdallah Khalifa
Chef de la rédaction