HOMMAGE À L’INCOMPARABLE MODELE DE LEADERSHIP BAHREÏNI

À chaque fête nationale que Bahreïn, je regarde avec la plus grande fierté les grandes réalisations accomplies au milieu des rapides développements que connaît notre monde, tant sur le plan politique, qu’économique ou social, et je ne puis m’empêcher de voir ce pays si limité en termes de superficie et de richesses naturelles réussir de si belles réalisations, alors qu’il fait face à de si nombreux défis. De voir, oui, la voix de Bahreïn s’élever parmi celles de grandes nations en tant que modèle de cohabitation entre les hommes et de développement économique, mené avec souplesse, audace et adéquation aux mutations de l’époque, dans un esprit d’ouverture sociale capable d’assimiler avec courage les réalités et les innovations de notre temps et de se redresser avec toujours plus de force pour faire face aux maux de cette période de notre Histoire.

Ceux parmi mes congénères qui vécurent leur enfance au tout début des années cinquante du siècle dernier se souviennent encore d’avoir traversé en voiture l’unique pont qui reliait à cette époque Al Muharraq à la capitale, Manama, et d’avoir vu les voitures former une longue file, chacune attendant son tour pour le paiement de la taxe de passage, avant qu’à midi ce pont ne soit fermé des heures durant pour que barques et bateaux puissent à leur tour effectuer la traversée, tous ces véhicules s’entassant alors derrière le pont jusqu’à ce qu’il soit réouvert. Ayant gardé en mémoire cette attente, je ne compte plus aujourd’hui les ponts et les autres ouvrages qui sont venus peu à peu s’ajouter à l’infrastructure pour que toutes les parties de ce petit pays soient rattachées les unes aux autres.

Al Muharraq comptait en ces années-là deux écoles préparatoires, l’une au nord de la ville et l’autre au sud, et une seule école primaire, nommée Al Hîdaya (la Guidance) Khalifienne – faites à présent la comparaison avec les innombrables écoles, lycées et universités publiques et privées qui ont essaimé dans les diverses régions de Bahreïn. Bien d’autres données pourraient encore être évoquées afin que nous puissions comparer ce que fut ce passé et ce que nous voyons de nos jours. Le chemin fut long mais, avec l’aide du Très-Haut, et grâce à la rigoureuse planification et aux efforts acharnés qui furent déployés, nous pouvons aujourd’hui admirer de fort nombreuses et belles réalisations.

C’est le règne si prospère de Sa Majesté le Roi Hamad bin Isa Al Khalifa, et ce sont les idées et les vastes projets de développement que le Souverain a mis en œuvre au service de la société, de la femme , de l’éducation, de l’habitat, de la technologie autant que les mécanismes que Sa Majesté a pu promouvoir avec succès pour traiter les maladies dont souffrent les hommes et combattre les fléaux de la criminalité, notamment financière, qui ont permis de lancer ces grands projets d’avenir au service de ce pays. Ainsi, les investissements les plus hardis ont été mobilisés et la légendaire compétitivité de Bahreïn a été décuplée grâce à des initiatives propres à faire avancer l’économie et à créer de nouvelles et prometteuses initiatives propres à développer le potentiel économique du pays et à élargir les perspectives, dans les domaines de l’industrialisation, du tourisme et des services logistiques.

L’édification d’une société quelle qu’elle soit doit d’abord se concentrer sur l’individu, lui assurer les conditions nécessaires à son bien-être et veiller en premier lieu à préserver sa dignité et sa haute valeur humaine, tout en garantissant aux nouvelles générations les moyens de construire leur existence avec tous ses fondements intellectuels et culturels et de bénéficier des moyens de mener une existence digne en jouissant des meilleures conditions de sécurité, de nutrition, de santé, d’éducation et d’emploi décent. Telles furent en tout cas les lignes directrices du projet de réformes que cette ère de grande prospérité a entrepris, développé et veillé à ce que les réformes mises en place puissent avancer de façon globale, au moyen de réalisations menées de façon concomitante et à un rythme accéléré et adapté aux exigences et mutations de notre époque. Ce projet d’envergure a ainsi avancé dans chacun des domaines concernés en symbiose avec les réalités du pays et les possibilités qu’offraient son vécu et les interactions qu’il permet, chose qui n’aurait pu se faire sans l’existence de ces institutions et structures nationales de haute valeur qui ont dépassé les cadres traditionnels et contribué à la réussite de l’incomparable modèle bahreïni en matière de leadership.

Cette année fut marquée par une conjoncture des plus difficiles, du fait de la pandémie du Corona qui a frappé Bahreïn autant que le reste du monde et gravement affecté la situation globale dans les secteurs de la santé, de l’économie, de la vie sociale, de l’éducation ou de l’équilibre psychologique. Ce fut, oui, l’année des graves difficultés et des défis qui ont fortement impacté les domaines les plus divers de la vie des hommes. Mais Bahreïn a su, grâce à l’esprit d’initiative et aux efforts exceptionnels déployés par son équipe dirigeante, sous le commandement de Son Altesse Royale l’Émir Selmane bin Hamad AL Khalifa, Prince héritier et Premier Ministre – que Dieu le garde –, anticiper les  défis et mobiliser de larges secteurs de la société qui ont non seulement fait preuve d’une grande réactivité mais se sont dressés, collectivement et dans un esprit de volontariat, pour soutenir ce projet et renforcer l’esprit de participation sociale et de responsabilité nationale.

Nul ne s’étonnera de voir Bahreïn accomplir une œuvre si belle qui le classe parmi les pays, petits et grands, qui sont à l’avant-garde du progrès. Nombreux sont à cet égard les facteurs qui ont joué un rôle décisif, à commencer par le leadership et la vision nationale éclairée de Sa Majesté le Roi Hamad bin Isa Al Khalifa et les sages orientations que le Souverain a définies, à côté de la détermination dont Son Altesse Royale le Prince héritier, Président du Conseil des Ministres, a fait preuve et de ses effort soutenus pour relever les défis de la conjoncture et faire face aux crises, efforts qui ont stimulé l’engagement patriotique et revivifié la foi en l’action nationale commune.

Toutes nos félicitations, à l’occasion de la Fête nationale bahreïnie, à Sa Majesté le Roi – que Dieu le garde –, ainsi qu’à Son Altesse Royale le Prince héritier, et toute notre considération à l’équipe dirigeante de Bahreïn dans son action pour réaliser les grands projets de développement et renforcer la stratégie nationale de redressement économique. Toutes nos félicitations également au peuple vaillant de Bahreïn pour cette grande célébration nationale. Que Dieu garde Bahreïn et ses habitants qu’Il bénisse toutes ses fêtes. Et nos plus vives salutations à l’incomparable modèle de leadership bahreïni. 

Ali Abdulla Khalifa

Chef de la rédaction