Revue Spécialiséé Trimestrielle

LES CONTES LIÉS AUX CROYANCES POPULAIRES DANS LA RÉGION DE TÉBESSA EN ALGÉRIE L’exemple du récit intitulé : Le mûrier

Issue 55
LES CONTES LIÉS AUX CROYANCES POPULAIRES  DANS LA RÉGION DE TÉBESSA EN ALGÉRIE L’exemple du récit intitulé : Le mûrier

Dr Sabrina Bougoffa

Maître de Conférences en littérature populaire

Université de Tébessa. Algérie

On définit habituellement la littérature populaire comme un ensemble d’œuvres produites au départ par des individus qui se sont ensuite fondus dans le groupe auquel ils appartenaient. Ces anonymes ont décrit les inquiétudes et les espoirs de ce groupe dans un cadre littéraire d’une étonnante singularité, exprimant sous les multiples formes du poème ou de la prose la vie, les faits et gestes de la société tout autant que les idées et les croyances qui y circulent. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette étude qui a pris en tant qu’exemple le conte intitulé Le mûrier à partir duquel l’auteur a interrogé les différentes pratiques spirituelles qui ont cours dans la région afin d’en connaître l’origine et les racines historiques, et de mettre en lumière, à travers la problématique du conte, les bases et les idées sur lesquelles de telles pratiques ont été bâties. 

  • Que signifie le terme « croyance populaire » ?
  • Quels sont les fondements et les racines des différentes pratiques spirituelles dans la région étudiée ? 

Pour répondre à ces questions, l’auteur s’est penchée sur les aspects suivants :

  1. - Les spécificités géographiques et historiques de la région de Tébessa.
  2. -  Un terme et une notion : conte et croyance.
  3. - Les croyances populaires dans la région de Tébessa et leurs racines historiques : l’exemple du conte intitulé : Le mûrier

L’étude se termine par une conclusion qui regroupe les résultats obtenus au cours de la recherche.

Ce travail vise à approfondir la réflexion sur les origines de nos croyances spirituelles afin d’en saisir les racines premières qui remontent pour la plupart à des religions primitives liées à la nature auxquelles le premier homme a adhéré et dont il a fait, dans la peur, voire la terreur, sa religion, tantôt pour satisfaire la divinité tantôt pour prévenir sa colère. 

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