DANS LA SUCCESSION DES GLORIEUSES CÉLÉBRATIONS DE BAHREÏN, nos acquis nationaux rayonnent au grand jour

Avec la présente livraison de notre revue trimestrielle soumise à arbitrage scientifique, LA CULTURE POPULAIRE, nous aurons bouclé notre quinzième année de parution régulière, toujours fidèles à la même approche spécialisée, toujours prêts à entrer dans une nouvelle année, animés des mêmes ambitions et des mêmes espoirs.

En regardant vers toutes ces années d’efforts, nous avons le sentiment qu’elles sont passées comme l’éclair, en dépit des responsabilités statutaires qu’il a fallu assumer, des peines et des difficultés qui ont accompagné la parution de chaque nouveau numéro. Étrange sentiment, à la vérité, que ne peut comprendre que celui-là qui a entrepris de publier des textes et de les diffuser auprès des lecteurs, sous forme orale ou écrite. Et cela est encore plus vrai lorsque le texte a un rapport scientifique et affectif à la vie des hommes, si simple soit-il ou si élevé par sa stature et le savoir qu’il véhicule. 

LA CULTURE POPULAIRE est en droit de tirer gloire, non seulement des devoirs qu’elle remplit, tant sur le plan scientifique et culturel que de son organisation administrative responsable et de la conservation de ses cadres dans les deux domaines scientifique et rédactionnel, cadres qu’elle œuvre à leur assurer la stabilité fonctionnelle requise, tout en veillant à élever leurs compétences afin qu’ils puissent toujours donner davantage. Si, grâce aux efforts de cette élite, la revue a réussi à renouveler les résultats de ses travaux, à attirer d’Orient comme d’Occident des plumes de haut niveau et à élargir ses centres d’intérêt pour accueillir des auteurs disposant d’une grande expérience sur le terrain qui sont venus s’associer aux grands scientifiques qui œuvraient déjà dans les domaines de la spécialisation théorique de haut niveau. Car la revue a toujours eu pour but de regrouper les savoirs dans le domaine de la culture populaire en ses deux versants théorique et pratique.

Notre joie est grande d’avoir œuvré à consacrer un espace dans chacun de nos numéros aux arts de Bahreïn et du reste du Golfe arabe, sachant combien la matière est rare et combien peu nombreux sont les chercheurs qui se sont engagés dans ce domaine particulier. Nous avons en effet consacré, dans chacun des numéros parus l’an dernier, une rubrique destinée à faire connaître l’un ou l’autre des arts populaires de la région en prenant par écrit contact avec les personnes idoines afin qu’elles nous apportent de nouvelles connaissances susceptibles de satisfaire la demande du lecteur.

Il n’y a pas excès à dire avec confiance et assurance que nous avons réussi au cours des huit derniers mois à compenser à 70% le déficit observé au niveau de la distribution de la revue en gardant la même qualité de papier dans 165 pays du monde, en dépit de la pandémie du Corona. Quant à la présence de la revue sur le site électronique, elle continue à être assurée sans interruption. 

Concernant le fonctionnement de cette publication trimestrielle, nous recevons avant la fin de chaque année grégorienne un rapport contenant une évaluation objective de la matière publiée par la revue LA CULTURE POPULAIRE. Ce rapport provient des centres arabes d’influence et de citations référentialisées. Il s’agit en réalité de la base arabe de données numérisées, Arcif, qui a son siège à Amman, au Royaume Hachémite de Jordanie, et qui relève de l’une des initiatives de la base de données Maarifa (savoir) pour la production et le contenu scientifique, qui dépend, elle-même, du Conseil de gestion et de coordination relevant de diverses instances arabes et internationales, notamment : le Bureau régional de la coordination pour l’éducation dans les pays arabes de l’UNESCO, la Commission des Nations-Unies pour l’Ouest de l’Asie (ECSWA), la Bibliothèque d’Alexandrie, en plus d’une Commission scientifique  formée d’experts et d’universitaires arabes et européens. 

Ce rapport a formulé des félicitations pour nos publications qui répondent aux critères scientifiques en vigueur dans le domaine des sciences humaines et sociales. Notre revue a été distinguée en 2022 parmi 5100 publications arabes œuvrant dans les différentes spécialités de la science et de la recherche, en veillant à ce que la parution soit assurée avec régularité. Pour connaître en détail ces critères et la politique de classification suivie par ces publications, le lecteur peut accéder au site d’Arcif (http://e-marefa.net/arcif). 

Si notre fierté est grande de voir  une publication bahreïnie spécialisée dans la culture populaire occuper une place éminente au plan international, une place que lui ont valu quinze années consécutives de sélection, de vérification et de correction des travaux, de choix raisonné de la matière, laquelle est constamment soumise à arbitrage scientifique, présentée au plus haut niveau scientifique et imprimée sur support papier selon les technologies les plus avancées, tout en étant agrémentée d’illustrations en couleur, avant d’être entièrement reproduite sur un site web qui attire les visiteurs par millions à travers les différents pays du monde, en plus de la régularité de sa parution et des opérations de transport et de distribution, toutes menées avec succès, et le paiement régulier des honoraires des auteurs et des autres collaborateurs, tout le mérite en revient, à la vérité, à Sa Majesté notre guide généreux, le Roi Hamad bin Isa Al Khalifa, le Très Respecté souverain de Bahreïn, qui nous a doté de toutes les conditions pour que devienne réalité cet espoir que nous avons œuvré de toutes nos forces à réaliser. Car il faut dire qu’à chaque fois qu’un éclair d’espoir avait brillé pour nous, de malheureuses circonstances étaient survenues, de-ci de-là, pour en éteindre la flamme jusqu’au jour où vint le Monarque, cet homme d’exception qui a ouvert cette ère bénie de progrès et de prospérité qui a permis à notre revue de connaître, grâce à son dévouement,  l’espérance d’une parution régulière et les moyens d’une distribution qui permette de faire parvenir au monde depuis Bahreïn ce message du patrimoine culturel, grâce à un partenariat de haut niveau avec l’Organisation internationale de l’Art populaire (IOV), une des grandes instances internationales non gouvernementales, tout en garantissant à l’ensemble du personnel de la revue une existence digne qui leur permette de travailler, de mener des études et de réussir au plus haut niveau.

Le succès fort mérité de cette publication sur les deux scènes arabe et internationale est à mettre au compte de cette ère de grande prospérité où notre revue ne représente que l’un des fils précieux qui contribuent à l’éclat de ce drapeau que brandit la main généreuse du Souverain qui se tend en tout instant pour apporter à chacun appui et soutien.

Ali Abdalla Khalifa

Président de la rédaction