Revue Spécialiséé Trimestrielle

HABITS ET TOILETTES DE LA FEMME DANS LA LITTÉRATURE POPULAIRE DE QATAR

Issue 59
HABITS ET TOILETTES DE LA FEMME  DANS LA LITTÉRATURE POPULAIRE DE QATAR

Noura Hamd al Hajiri
Qatar

Toute femme possède un riche patrimoine de tenues vestimentaires et d’accessoires de toilette dans lequel la littérature populaire orale peut puiser pour développer les thématiques et les formes d’expression les plus diverses qui seront conçues en accord avec les traditions du genre littéraire abordé. 

Cette étude tente de répondre à un ensemble de questions : quelles sont les éléments de l’habit et de la toilette des femmes qu’aborde la littérature populaire ? Comment cette littérature a-t-elle traité un tel patrimoine féminin ? La littérature populaire a-t-elle développé de la même façon, à travers ses différents genres, cette thématique particulière ?

Pour répondre à ces questions, l’auteur s’est penchée sur les œuvres marquantes de la littérature populaire du Qatar. Elle a procédé au recensement des mots et expressions relevant du champ sémantique de l’habit et de la parure de la femme. Ses analyses lui ont permis de mettre en évidence un ensemble de données :

La littérature populaire sous toutes ses formes s’est servie de cette importante matière ; les proverbes et la littérature nabatéens sont les genres qui ont le plus développé ces thèmes, diversifiant à cet effet les champs sémantiques, les objets, les dénominations et les actions ; le conte et la chanson populaires sont, par contre, les genres qui se sont le moins attardés sur ce thème, le récit ou le chant s’occupant plus des actes et des événements que de la construction de chaque personnage ; la chanson destinée aux enfants a, en revanche, amplement traité des vêtements et ornements en rapport avec les jeunes de cet âge ; les vêtements sont bien plus souvent cités que les bijoux dans les proverbes. 

La rareté des sources et l’absence d’un véritable travail de collecte des devinettes ont empêché l’auteur de vérifier si ce genre littéraire s’est arrêté sur la parure de la femme.

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