LES HABITS TRADITIONNELS DES ENFANTS DANS LES ZONES RURALES DE NEDJD, EN ARABIE SAOUDITE
Issue 31
Tahani Al Ajaji
Arabie Saoudite
L'étude porte sur les habits traditionnels des enfants dans les zones rurales de Nedjd. L’auteur procède à l’enregistrement et au classement des éléments constitutifs ainsi que des accessoires des habits traditionnels des enfants dans la région concernée ; elle détermine les styles adoptés dans la conception et l’ornementation de ces tenues, en s’arrêtant sur les matières premières utilisées, leurs couleurs et leur origine, puis compare les habits traditionnels portés par les enfants dans cette partie du Royaume d’Arabie saoudite avec ceux qui se rencontrent dans certaines autres provinces du pays.
L’auteur a choisi de suivre une méthode historique descriptive, mettant en œuvre diverses approches et instruments d’enquête pour collecter la matière scientifique de son étude et s’assurer de l’exhaustivité et de l’exactitude des données obtenues. Elle a eu ainsi recours aux questionnaires, aux entretiens directs, à l’enregistrement vocal des témoignages, à l’observation, à la documentation muséologique, à l’examen des acquisitions et aux planches de dessins.
L’étude a permis d’enregistrer les types d’éléments constitutifs des tenues d’enfants, aussi bien en ce qui concerne les noms qui leur sont attribués que la conception et l’exécution de chacune de leurs parties, les types de tissus utilisés dans chaque cas et les techniques d’ornementation. L’étude aboutit au constat que les habits traditionnels des enfants sont une image en miniature des habits portés par les adultes, surtout lorsqu’il s’agit des habits extérieurs tels que le maqta’a, le mrouden ou la korta. Elle met également en évidence l’adaptation de l’habit aux différentes étapes de la vie de l’enfant et les modifications liées aux besoins de l’enfant, à chaque âge. Des similitudes ont également été notées entre les tenues des enfants dans les zones rurales de Nedjd et ceux que l’on trouve dans d’autres régions du Royaume, voire dans certaines provinces rurales de pays arabes.
L’auteur conclut son étude par des recommandations dont les plus importantes sont les suivantes :
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créer sur le net un site consacré au patrimoine populaire du Royaume d’Arabie saoudite qui couvre l’ensemble des villes et des régions du Royaume ;
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encourager et soutenir l’action des conservateurs du patrimoine, ainsi que celle des créateurs et des artisans ; les doter d’ateliers et d’espaces de travail modernes afin de protéger le patrimoine populaire menacé d’extinction ;
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encourager les recherches scientifiques qui visent à mettre en lumière les spécificités de ces domaines de créativité populaire afin de contribuer au progrès de la société, et cela en collectant, en exposant et en étudiant des échantillons du patrimoine populaire.
